L’atelier de restauration dgvitrail met ses compétences au service de l’œuvre, l’objectif premier étant de conserver au maximum les éléments existants et de maintenir le plus souvent possible le vitrail dans son emplacement. Ainsi, les interventions préconisées par l’atelier sont réduites à l’essentiel. Aucun systématisme n’est pratiqué.
Au sein de l’atelier, l’interlocuteur qui préconise les interventions de restauration au stade du devis participe ensuite à la réalisation des dites opérations. Le maître d’œuvre des travaux maintient ainsi un contact direct avec le responsable des travaux.
La restauration englobe tous les traitements d’ordre curatif, esthétique et préventif nécessaires à la conservation de l’œuvre. Les méthodes de restauration sont diverses et variées, adaptées à chaque œuvre suivant son état de dégradation et les conditions de conservation ultérieures. Cette méthodologie est régie par une déontologie spécifique à la restauration des biens culturels.
Afin d’enrichir les connaissances sur le vitrail français et d’encourager la préservation de ce patrimoine, l’atelier de restauration dgvitrail réalise d’autres prestations dans le respect de la Charte de Venise (1961) et des codes déontologiques régissant la profession de conservateur-restaurateur du patrimoine (ECCO, 1993) : études historiques, bilans sanitaires, études préalables, conseils en restauration, recherche appliquée, assistance à maîtrise d'œuvre et maîtrise d'ouvrage...
Etudes historiques : déterminer l’histoire d’un vitrail ou d’un ensemble vitré à partir de la littérature existante et des informations obtenues en observant l’œuvre (mise en valeur des bouleversements matériels subis par l’œuvre au niveau des verres et des plombs).
Bilan sanitaire : définir l’état de conservation actuel de l’œuvre en caractérisant les différents types de dégradations subis par ses matériaux constitutifs : verres, peintures, plombs, armatures de soutien ainsi que le cadre architectural. Le bilan sanitaire permet d’évaluer le degré de gravité des problèmes et d’identifier l’origine des altérations afin de définir comment traiter la cause en même temps que les symptômes.
Etude préalable : définir l’état de conservation d’un ensemble vitré, évaluer les risques potentiels d’endommagement dans les conditions présentes de conservation (salubrité de l’environnement), déterminer les besoins en restauration et en conservation, planifier les priorités d’intervention suivant les vitraux. Organiser la restauration, proposer des solutions de traitements et, éventuellement, dresser le cahier des charges et le chiffrage des opérations de restauration et de conservation à entreprendre.
Activité de conseil en restauration ou en prévention : assistance technique apportée à certains acteurs de la restauration des vitraux (architectes, maîtrise d’œuvre, responsables juridiques, laboratoires scientifiques, ateliers inexpérimentés en certaines techniques/pratiques de restauration).
Recherche appliquée à la restauration : mise en place de protocoles expérimentaux en collaboration avec les laboratoires de recherches scientifiques (généralement le Laboratoire de Recherche des Monuments Historiques) dans le cadre de programme de recherches destinés à approfondir la connaissance des matériaux et de l’environnement, et à améliorer les techniques de restauration et de conservation.